vendredi 19 septembre 2008

Fabrice Carlier, JEAN MINEUR La publicité passion

"Enfance, seul âge de la vie où le bonheur puisse être un état."
Paule Saint-Onge


"L'indépendance vaut bien qu'on supporte la solitude."
Bernard Shaw




PABLO PICASSO, Pierrot


Praticien hors pair, Gérin est par ailleurs l'auteur d'ouvrages demeurés de référence durant plusieurs décennies. Il écrivit notamment, en 1911, La Publicité suggestive. Synthétisant les premiers travaux de psychologie, il considère déjà que "toute publicité est suggestion, dans la mesure où elle constitue une "proposition incitant à l'acte"". Il poursuit : "Le rôle de la publicité suggestive sera de prendre toutes les précautions pour éviter que le cerveau travaille. Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective "business", soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre sont produit. Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour but de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible."


ODILON REDON



Début des années 60. Charles Peiffert : "pour faire accepter la projection le plus favorablement possible par le public, nous décidâmes d'incorporer nos petits textes publicitaires dans des courts métrages comiques (Rigadin, Fatty, Casimir...)... À l'annonce de l'entracte, le petit nègre de Publi-Ciné apparaissait sur l'écran et le film comique démarrait aussitôt. Après une minute environ le film comique s'arrêtait brusquement pour laisser la place à un film publicitaire, puis reprenait son cours pour être interrompu à nouveau par la projection d'une seconde publicité et ainsi de suite jusqu'à la fin du film comique.
L'idée de couper les films par de la publicité n'est donc, on le voit, pas neuve.


lundi 25 août 2008

Jean Marais, Histoires de ma Vie

Jean Cocteau avait exigé que Madeleine Sologne et moi, nous allions en même temps chez le même coiffeur, afin d'avoir la même couleur de cheveux. On nous décolorait ensemble, mais nos nature de cheveux ne se ressemblaient pas. La tâche du coiffeur n'était pas facile. Nous repartions parfois de son salon avec les cheveux bleus, mauves ou verts. Louis Jourdan, un de nos camarades les plus sympathiques, tournait sur un plateau voisin La Vie de Bohème. Il avait les cheveux très long qu'exigeait son rôle et il portait les pattes. La mode n'était pas aux cheveux longs. À notre passage les gens se retournaient, scandalisés.


Toulouse-Lautrec, Carmen


Nous déjeunions chez Prunier presque tous les jours, bien que Jean n'eût pas d'argent. Les notes de l'hôtel s'accumulaient. Lorsqu'il y en avait trop, l'hôtel les envoyait à Coco Chanel qui payait. Elle avait donné des ordres.


Toulouse-Lautrec, Carmen


Moulouk (son chien, offert par Cocteau) avait un gros succès. Un jour on sonne chez moi. J'ouvre. Une très belle jeune fille est là. "Que désirez-vous, mademoiselle? - Caresser Moulouk." J'appelle Moulouk. Elle le caresse et s'en va sans un regard pour moi.


Toulouse-Lautrec, Carmen


Je pensais naïvement qu'après la libération les journaux redeviendraient comme avant la guerre. Hélas! le style des collaborateurs avait laissé des traces. On avait dû constater que la méchanceté payait davantage.
Il est étrange que la méchanceté passe pour intelligence et que la bonté soit confondue avec la bêtise.



mercredi 30 juillet 2008

Marcel Carné, Les Portes de la Nuit

Philip Wilson Steer, Jeune fille à la plage



Là-bas c'est comme ici, et partout c'est pareil ; toujours la même histoire : un grand sourire pour dire bonjour, un p'tit mouchoir pour dire au revoir.

Jacques Prévert

samedi 21 juin 2008

Romain Gary, L'Angoisse du Roi Salomon

Mademoiselle Cora a dû être très sûre de sa féminité et ça lui est resté. C'était bizarre, quand elle se retournait, c'était alors une vieille personne. Elle souriait de plaisir à mes fleurs et elle les respira, les yeux fermés, et quand elle cachait ainsi son visage dans les fleurs, on n'aurait jamais cru qu'elle était d'avant-guerre. Le temps est une belle ordure, il vous dépiaute alors que vous êtes encore vivant, comme les tueurs de bébé phoques. J'ai pensé aux baleines exterminées, et je sais pourquoi : parce que c'est ce qu'il y a de plus g r o s comme extermination.





DECRION-LANTA





Moi j'ai souvent remarqué qu'il y a quelque chose avec la réalité qui n'est pas  e n c o r e  au point.



**

Je suis un fana des dictionnaires. C'est le seul endroit au monde où tout est expliqué et où ils ont la tranquilité d'esprit.

**



Moi j'avais envie de crever mais on ne peut pas crever chaque fois qu'il y a une raison, on n'en finirait plus.





DECRION-LANTA





Je me suis réveillé une nuit en rigolant parce que j'avais rêvé que j'était debout à une entrée de métro à distribuer des tickets de bonheur.



**



J'ai hausser les épaules et j'ai laisser tomber. Chuck avait raison et ce n'est pas la peine de discuter avec les gens qui ont raison. Ils n'y a rien à faire avec eux. Pauvres types.



**



Quand vous avez la chance de ne pas comprendre quelque chose, il ne faut pas la laisser échapper.

mercredi 7 mai 2008

Romain Gary, La nuit sera calme

FRANÇOIS BONDY : La Chine te gêne, n'est-ce pas ?

ROMAIN GARY : Tu te trompes. Je trouve que le communisme à été un progrès immense pour la Chine. Mais puisque la question du communisme doit se glisser continuellement dans notre entretien, je vais m'expliquer. Ce qui compte dans une société _ à mes yeux _ c'est le prix de revient en terme de souffrance humaine. Ce ne sont pas les maoïstes qui ont fait payer à la Chine ce prix : c'est le siècle qui les a précédés. Lorsqu'on sait ce qu'a été la Chine pendant un siècle, on voit que prix a été payé bien avant Mao, que la Chine a eu son communisme pour rien, comparé au prix qu'elle avait payé le capitalisme, pendant un siècle. Leu peuple chinois a fait une excellente affaire, pour le moment. À suivre.

F.B. : Dans La Tête coupable, tu parlais de la Chine avec moins de détachement, à propos des violences et des tortures de la révolution culturelle...

R.G. : J'ai fait un pas de plus dans la même direction, c'est tout. Du moment que les Chinois annoncent leur intention de bâtir une nouvelle civilisation, après avoir détruit l'ancienne _ celle de Confucius, paraît-il _ comme ils l'ont fait, c'est qu'ils reconnaissent ne pas avoir de civilisation du tout, pour le moment. Ce que nous voyons donc ce sont des préparatifs "en vue de". Une civilisation instantanée, bâtie en trente ans et à l'abri du "révisionnisme", ça n'existe pas, ça exclut l'avenir, ces sont des prophéties. S'ils commencent à construire une nouvelle civilisation, c'est que ni eux ni personne ne sait ce que ça va donner. C'est imprévisible. Ca n'est pas là. C'est des soucoupes volantes. Il faut attendre qu'elles atterrissent. Voilà pourquoi je suis peu enclin à critiquer la Chine. Pour l'instant, ils mangent à leur faim et ils n'ont plus d'épidémies. En Allemagne non plus. C'est beaucoup, par rapport au passé, mais cela ne dit rien de l'avenir.


Marc Chagall, Paysage bleu




F.B. : Tu es hanté par l'escroquerie intellectuelle et l'abus de confiance.

R.G. : Parce que je suis un écrivain du XXe siècle et que jamais dans l'histoire, la malhonnêteté intellectuelle, idéologique, morale et spirituelle n'a été aussi cynique, aussi immonde et aussi sanglante. Le commediante Mussolini et le charlatan Hitler ont poussé leur imposture jusqu'à trente million de morts Le fascisme n'a pas été autre chose qu'une atroce exploitation de la connerie. En ce moment même on assiste, au nom de l'unité européenne, à la plus basse, la plus acharnée et la plus bête compétition commerciale... Les siècles passés pratiquaient l'injustice au nom des vérités fausses "de droit divin", mais auxquelles on croyait fermement. Aujourd'hui, c'est le règne des mensonges les plus éhontés, le détournement constant de l'espoir, le mépris le plus complet de la vérité. (...) 

F.B. : Tu commence ton oeuvre littéraire en 1945 par un roman, Éducation européenne, titre amer et ironique, qui montre à travers l'occupation de l'Europe et la Résistance l'abîme où est tombée une civilisation. Un an après, tu continues à crier ton chagrin d'Européen dans Tulipe... Et vingt-cinq ans plus tard, en 1972, tu y mets ce qui semble être le point final avec ton roman Europa... Mais, dans le débat récent, le débat actuel, alors que tout le monde cherche des solutions, tu gardes le silence... Pourquoi ? Pour ne pas gêner tes amis politiques ?

R.G. : Je n'ai pas d' "amis politiques". 

F.B. : Alors pourquoi ?

R.G. : Parce que la question de savoir comment faire de l'Europe une Amérique sans devenir américains ne m'intéresse pas. (...) Kennedy savait : il me l'a dit trois mois avant sa mort, à un dîner à la Maison-Blanche, devant Dick Goodwin. Il m'a dit : "L'Europe, c'est aussi les États-Unis et l'U.R.S.S." Je lui ai alors demandé : "Et la Chine ?" Et il m'a souri et n'a rien dit et j'en ai conclu que la Chine, ça l'arrangeait plutôt, parce que ça confirmait ce qu'il venait de dire... (...) Je dis donc que la seule indépendance possible pour la France et pour l'Europe, c'est une "indépendance de civilisation" _ et celle-ci se situe et se négocie là où elle se trouve, c'est-à-dire à l'intérieur d'une seule et même civilisation matérialiste acquisitive dont les deux éléments de balance, de contrepoids réciproques et d'équilibre sont les États-Unis et la Russie soviétique.

F.B. : Il y a quand même une Communauté qui existe et contribue à la prospérité de ses membres ?

R.G. : Oui, il y a un club de bons vivants. (...) Mais dès que l'on se met à parler "indépendance européenne", on fait semblant d'oublier que la valeur "Europe" a été lancée en 1947-1949 comme un contenu idéologique concurrentiel face à l'offre communiste, un "nous aussi nous avons quelque chose à proposer".



Jean Cocteau





***


La corruption est le correctif minable mais inévitable de la bureaucratie, aussi bien en Occident que dans les démocraties populaires.

**

Il y a deux choses qu'on ne peut pas faire avec le cul : la première, c'est qu'on ne peut pas le spiritualiser, on ne peut pas le moraliser, on ne peut pas l'élever, et la seconde, c'est qu'on ne peut pas le supprimer, c'est là et c'est  c h i e n .

**

Si Atlas, qui porte le poids du monde sur ses épaules, n'est pas écrasé par ce poids, c'est parce qu'il est danseur... Quand Rabelais dit que "le rire c'est le propre de l'homme", il parle de souffrance...

**

Il y a vingt ans que personne, personne n'a lancé devant moi dans une conversation le nom d'un jeune poète ou d'un recueil de poème... Or, la poésie a toujours été le pionnier de la littérature, elle fut le premier cri de l'homme, elle a précédé tous les autres genres littéraires, et si elle meurt... heureusement qu'il y a la télévision.

**

J'ai connu un vieux maître d'hôtel, un noir de la Louisiane, qui a demandé la météo avant de mourir pour savoir si le vol allait être agréable ou agité...



d'après Le Cheval Bleu de Franz Marc, Decrion-Lanta

jeudi 1 mai 2008

Heni Pointcaré, La valeur de la science

À partir de Galilée et Descartes, l'imaginaire est confondu avec le délire, l'irrationnel. Le monde se dépoétise.



Yehudi Menuhin - J S Bach

samedi 12 avril 2008

Romain Gary (Emile Ajar), La vie devant soi

Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde.

**

Quand Madame Rosa se réveillait de peur, entrait et faisait régner la lumière, elle voyait qu'on été couché en paix. Mais elle regardait sous les lits et c'était même drôle lorsqu'on pense que les lions étaient la seule chose au monde qui ne pouvait pas lui arriver, [...]. C'est là que j'ai compris pour la première fois qu'elle était un peu dérangée. [...]
Elle continuait aussi à avoir peur la nuit et c'est quand même pas croyable, lorsqu'on pense à toutes les autres raisons d'avoir peur, de s'attaquer aux lions.


Jean Cocteau, Le Chat




Monsieur Hamil est un grand homme, mais les circonstances ne lui ont pas permis de le devenir.

**

Moi ce qui m'a toujours paru bizarre, c'est que les larmes ont étés prévues au programme. Ca veut dire qu'on été prévu pour pleurer. Il fallait y penser. Il y a pas un constructeur qui se respecte qui aurait fait ça.

**

Je me suis baladé encore un moment pour ne pas rentrer, en comptant combien il y avait de pas par trottoir, et il y en avait pour une fortune, j'avais même pas assez de place dans mes chiffres. Il restait encore du soleil. Un jour j'irai à la campagne pour voir comment c'est fait. La mer aussi, ça pourrait m'interresser, Monsieur Hamil en parle avec beaucoup d'estime. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans Monsieur Hamil qui m'a appris tout ce que je sais. Il est venu en France avec un oncle quand il était môme et il est resté jeune très tôt quand son oncle est mort et malgrès ça il a réussi à se qualifier. Maintenant il devient de plus en plus con mais parce qu'on n'est pas prévu pour vivre si vieux. Le soleil avait l'air d'un clown jaune assis sur le toit. J'irais un jour à La Mecque, Monsieur Hamil dit qu'il y a là-bas plus de soleil que n'importe où, c'est la géographie qui veut ça. Mais je pense que pour le reste, La Mecque, c'est pas tellement ailleurs non plus. Je voudrais aller très loin dans un endroit plein d'autre chose et je cherche même pas à l'imaginer pour ne pas le gâcher. On pourrait garder le soleil, les clowns et les chiens parce qu'on peut pas faire mieux dans le genre. Mais pour le reste, ce serait ni vu ni connu et spécialement aménagé dans ce but. Mais je pense que ça aussi ça s'arrangerait pour être pareil. C'est même marrant, des fois, à quel point les choses tiennent à leur place.



d'après Michel-Ange, DECRION-LANTA



J'aime bien au ciné quand le mort dit " allez messieurs faites votre métier " avant de mourrir, ça indique la compréhension, ça sert à rien de faire chier les gens en les prenant par les bons sentiments.

**

Quand Madame Rosa sourit, elle devient moins vieille et moche que d'habitude car elle a gardé un sourire très jeune qui lui donne des soins de beauté.

**

Je suis resté un bon moment avec lui en laissant passer le temps, celui qui va lentement et qui n'est pas français. Monsieur Hamil m'avait souvent dit que le temps vient lentement du désert avec ses caravanes de chameaux et qu'il n'était pas pressé car il transportait l'éternité. Mais c'est toujours plus joli quand on le raconte que lorsqu'on le regarde sur le visage d'une vieille personne qui se fait voler chaque jour un peu plus et si vous voulez mon avis, le temps, c'est du côté des voleurs qu'il faut le chercher.

jeudi 10 avril 2008

Marguerite Yourcear, Souvenirs Pieux

On est catholique comme on est conservateur, et les deux termes ne se séparent pas. L'accomplissement des devoirs religieux se confond chez les hommes avec le respect dû aux institutions établies, et se greffe souvent sur l'indifférence ou sur un discret ou vague scepticisme.
On parle beaucoup du   B o n   D i e u ,  rarement de D i e u .


Marc Chagall, La Vie



" Notre esprit est comme un être femelle qui ne conçoit que dans les instants où il est fécondé par les sensations. "
Octave Pirmez

samedi 15 mars 2008

Romain Gary (Fosco Sinibaldi), L'homme à la colombe

Dans les cabines de télévision, les caméras faisaient errer avidement leurs objectifs sur les papiers et les visages des délégués, dans leur vaine et inlassable recherche de quelque chose d'intéressant. (...)

Le photographe des nations unies errait inlassablement, le nez en avant, la caméra à la main, pareil à un héron parcourant un marécage à la recherche d'un gros poisson.

mardi 26 février 2008

Romain Gary (Émile Ajar), Pseudo

Il est faux de prétendre que les peuples et les personnes humaines se foutent sur la gueule parce qu'elles ne se comprennent pas. Ils se foutent sur la gueule parce qu'ils se comprennent.

**

Les ambulances au Danemark ont un cri moins déchirant que chez nous. Peut-être parce qu'on souffre moins au Danemark et on n'a donc pas besoin de gueuler aussi fort.

d'après Romain Gary


À partir du moment où vous êtes déclaré dingue, on a pour vous de la bienveillance, parce que ce n'est pas politique.

**

Je continuais parfois à avoir des angoisses assez atroces. Le docteur Christianssen dit que ce n'est pas de l'angoisse, c'est de l'anxiété, mais je crois qu'il dit ça pour me tranquilliser. Alors, Alyette se levait et allait caresser une chaise, la table, les murs, pour me rassurer et me montrer qu'il étaient bons chiens quotidiens et familiers et qu'ils n'allaient pas sauter sur moi pour m'égorger.
Les chaises me font particulièrement peur parce que leurs formes suggèrent une absence humaine.





Tonton se leva. Il emplissait la chambre. Je lui dis :
Je sais que j'ai une imagination déréglée et morbide, mais je suis certain que tu es mon père.
Je me demande pourquoi ?
Parce que des fois je te hais comme c'est pas possible.
Il me parut que son visage prit un coup de souffrance, mais peut-être je me vante
. 
Et Dieu s'est toujours protégé contre la haine par une quantité innombrable de petits pères.

**

De nouvelles routes bien tracées, pour aller toujours plus loin nulle part.

**

L'ironie est toujours une bonne hygiène mentale!

dimanche 17 février 2008

Romain Gary, Les cerfs-volants


À la mémoire...





Je sens encore sur ma poitrine son profil dont l'empreinte est sans doute invisible mais que mes doigts retrouvent fidèlement aux heures lourdes de ce malentendu physique qui n'a qu'un seul corps.








Renoir, Nu au chat

samedi 16 février 2008

Paris je t'aime, Bastille


A force de se comporter comme un homme amoureux, il devint à nouveau un homme amoureux.

vendredi 8 février 2008

Les romans de la table ronde

Bel ami, vous vous en irez, je ne vous veux retenir contre votre désir ; mais je serois dolent jusqu'à temps que je vous revoie. 




Pour Dieu, hâtez-vous!


Marc Chagall, Moïse et le buisson ardent